Le tribunal régional de Séoul doit interroger demain l’ex-présidente Park Geun-hye et le Parquet qui lui a demandé lundi un mandat d’arrêt contre elle. Un interrogatoire qui a pour but de permettre aux deux parties de se défendre, avant que le tribunal ne décide d’émettre ou non le mandat en question. S’il le délivre, le Parquet pourra placer Park en détention provisoire afin de continuer de l’auditionner.
 
Depuis lundi, les spéculations se sont multipliées autour de sa présence demain devant le tribunal. Fini le suspense. L’ancienne locataire de la Maison bleue a décidé de comparaître devant la Cour. Si tel est le cas, elle sera le premier ex-président de la République à se présenter à un tel interrogatoire, qui a été introduit pour la première fois en 1997.
 
Pour rappel. Les procureurs ont retenu un total de 13 chefs d’accusation contre Mme Park : corruption, abus de pouvoir ou encore divulgation des secrets liés aux affaires publiques, entre autres. Mais la prévenue continue de les nier. Sa défense met en avant qu’il n’y a aucune nécessité de détenir sa cliente.
 
La décision du tribunal sera rendue vraisemblablement dans la nuit de jeudi à vendredi.