Le Parquet a convoqué aujourd'hui l’ex-présidente de la République Park Geun-hye pour l’interroger dans le cadre de son investigation sur le scandale Choi Soon-sil qui a conduit à sa destitution. Son équipe d’enquêtes spéciales doit l’interroger mardi prochain. Mais avant cela, elle a commencé à entendre de hauts responsables de conglomérats, soupçonnés d’y être impliqués.
Cette fois, c’est le groupe SK qui a été visé. Trois de ses cadres dirigeants, anciens ou actuels, ont déjà été entendus cette semaine. Et aujourd’hui, le PDG Chey Tae-won a lui aussi comparu devant les procureurs, en qualité de témoin, comme cela avait été le cas en novembre dernier. Ces derniers cherchent à en savoir plus sur les soupçons de corruption autour de la grâce présidentielle dont Chey a bénéficié en 2015. Ils veulent aussi savoir si le troisième conglomérat du pays a fait des donations aux deux fondations de Choi Soon-sil, la confidente de l’ombre de Park Geun-hye, en contrepartie de faveurs du gouvernement.
L’ancien premier secrétaire à la coordination politique Ahn Jong-bum, incarcéré pour son implication dans le scandale, a déjà avoué au Parquet avoir informé le chaebol du projet de grâce présidentielle, alors que son PDG purgeait une peine en prison, et ce sur ordre de Park Geun-hye. Celle-ci et le groupe ont tous deux nié les faits.