La présidente de la Cour constitutionnelle en a appelé à l'union nationale dans le sillage de la destitution de la chef de l'Etat Park Geun-hye. Elle se voulait rassurante en disant que la douleur provoquée par le récent scandale politique rendrait le pays plus mature.
Lee Jung-mi a fait ces remarques, aujourd'hui, lors d'une cérémonie marquant sa retraite au bout de son mandat de six ans à la Cour, trois jours après qu'elle a amené à destituer Park sur fond de cette vaste affaire de corruption.
« C'était une décision vraiment douloureuse et difficile », ainsi a-t-elle décrit le verdict unanime des huit sages de la Cour. « Même si la peine est grande, je crois que nous sommes capables de vivre ensemble en harmonie avec l'amour et la tolérance », a-t-elle souligné.
Agée de 54 ans, Lee Jung-mi est la seule femme sur le banc des neuf membres à l'origine qui ont délibéré sur l'impeachment de Park Geun-hye voté par l'Assemblée nationale en décembre dernier. Elle a assuré l'intérim suite au départ à la retraite du chef de la plus haute juridiction, Park han-chul, en janvier.
Lee sera remplacée par l'avocate Lee Seon-ae qui a été récemment nommée par le président de la Cour suprême. Le tribunal ne dispose que de sept juges en attendant la confirmation parlementaire de la nomination de la nouvelle juge.