Le procès contre le vice-Président et quatre cadres de Samsung Electronics a débuté hier au tribunal du district central de Séoul. Ils ont été accusés par le procureur indépendant chargé des enquêtes sur l'affaire Choi Soon-sil d'avoir versé 43 milliards de wons, soit environ 35 millions d'euros, à cette dernière en échange de faveurs accordées par la présidente de la République. En particulier, le successeur présomptif du groupe, Lee Jae-yong a été placé en détention provisoire le mois dernier.
 
Les avocats du plus important conglomérat sud-coréen ont d'abord nié tous les chefs d’accusation contre leurs clients. Ils ont également mis en cause la légitimité de la procédure. Par exemple, selon eux, il n'est pas approprié pour l’équipe de Park Yong-soo, d'avoir inséré le contenu de la conversation avec Park Geun-hye, sans l'avoir auditionnée. Enfin, ils ont demandé au tribunal d'examiner s’il était possible pour un simple procureur détaché et non le procureur spécial lui-même ou ses adjoints de mener le procès.
 
L'équipe de Park Yong-soo a immédiatement invoqué les clauses de la loi sur sa création permettant ce dispositif. Elle a voulu poursuivre ses contestations contre les arguments du défendeur, mais le tribunal lui a demandé de les soumettre par écrit.