Tout au long du procès en destitution de la présidente de la République, le Parlement et la présidence se sont notamment opposés sur cinq chefs d’accusation sur 13 figurants sur la motion d'impeachment.
Le plus important d'entre eux concerne l'ingérence des proches de Park Geun-hye, dont sa conseillère occulte Choi Soon-sil, dans les affaires de l’Etat, alors que ces derniers n'occupaient aucune fonction publique. Le Parlement affirme que la locataire de la Maison bleue a ainsi violé la souveraineté du peuple alors que le camp présidentiel nie en bloc ces faits.
Ensuite, la chef de l’Etat est accusée d’abus du pouvoir. Les députés lui reprochent d’avoir forcé les conglomérats à verser d’importantes sommes aux deux fondations controversés M-IR et le K-Sports. Selon les avocats de l'intéressée, il s'agirait d'une participation volontaire des entreprises.
L'emploi du temps pendant la journée du naufrage du ferry Sewol a également occupé le cœur de la plaidoirie des deux camps. En effet, ce jour-là, Park Geun-hye est restée dans sa résidence et non pas dans son bureau officiel. Mais la Cheongwadae prétend qu'elle a reçu les rapports sur la tragédie qui a fait plus de 300 morts, en majorité des lycéens en voyage scolaire, pour ensuite donner des consignes appropriées.
L'Assemblée nationale a également accusé Park d'avoir perçu des pots-de-vin en faveur de sa confidente occulte, notamment de la part du conglomérat Samsung, en échange de faveurs. Enfin, l'atteinte à la liberté d'expression a également fait l'objet d’un débat virulent entre le plaignant et le défendeur.