La Cour constitutionnelle a tenu hier son ultime audience sur l’examen de la destitution de la présidente Park Geun-hye par le Parlement. Dès le lendemain, elle a entamé ses délibérations profondes avant de rendre sa décision finale de l’entériner ou non. Ses huit sages y participent tous. Mme Lee Jung-mi a annoncé qu’elle allait en faire connaître la date plus tard. Elle assure actuellement l’intérim du président de la Cour, un poste qui reste vacant depuis la fin, en janvier, du mandat de son ex-numéro un Park Han-chul.
Au cours de la dernière audience du procès, hier, la passe d’armes entre les représentants de l’Assemblée nationale et les avocats de la chef de l’Etat est intervenue.
Le chef de la commission parlementaire en charge de l’impeachment Kwon Seong-dong a alors accusé la confidente occulte de Park et ses proches d’avoir abusé du pouvoir confié à la chef de l’Etat par le peuple.
De son côté, maître Lee Joong-hwan qui se fait porte-parole de la défense de la locataire de la Maison bleue a nié l’accusation de corruption pesant sur sa cliente. Il a également mis en cause le processus de délibération de l’Assemblée pour la destituer. Par conséquent, sa motion d’impeachment ne peut pas faire l’objet de validation ni de rejet, selon lui.
Park Geun-hye a elle-même refusé de reconnaître tous les chefs d’accusation contre elle dans un avis lu par un autre avocat devant les juges.