Alors que la durée de sa mission arrive à sa fin le 28 février, l'équipe du procureur indépendant a annoncé hier qu'elle allait différer la mise en accusation de la présidente de la République après la fin de son mandat. Ce qui veut dire qu’une fois que Park Geun-hye ne sera plus chef de l'Etat, le Parquet devra prendre le relais et décider de l'accuser ou non.
 
Park est actuellement suspendue de ses fonctions suite au vote de la motion de destitution au Parlement en décembre dernier. Mais selon la Constitution, le procès ne peut être engagé contre un chef de l’Etat en exercice, sauf quand il s'agit d’un complot pour renverser le pays.
 
L'équipe de Park Yong-soo aurait pris une telle décision car la prolongation de ses investigations risque de ne pas obtenir l'aval du Premier ministre Hwang Kyo-ahn, qui assure la présidence par intérim. Or, la Cour constitutionnelle n’est pas en mesure de rendre son verdict avant la fin de ce mois. Par conséquent, il est peu probable que le statut de Park Geun-hye change avant cette date.
 
L'équipe du procureur spécial a également demandé que dix des 20 procureurs détachés pour l'équipe travaillent pour les procès prévus à l'encontre de ceux déjà traduits devant le tribunal, même après la fin de son mandat.