La présidente par intérim de la Cour constitutionnelle, Lee Jung-mi, a exprimé son mécontentement contre toutes sortes de conjectures sur le procès en destitution de la présidente Park Geun-hye. C'était à l'issue de la 12e audition tenue hier.
 
En effet, au cours de la précédente audition de mardi, les juges avait accepté d'auditionner huit témoins de plus parmi les 17 que les avocats de la chef de l’Etat avaient demandé d'entendre. Le Parlement avait critiqué cette décision car il s'agirait, selon lui, d'une stratégie de Park pour retarder le procès, alors que la Cour aurait déjà recueilli suffisamment d'éléments pour rendre son verdict. Depuis ce jour, toutes sortes de rumeurs sur l'intention de tel ou tel juge, la date du verdict, voire le résultat du procès ont été relayées par les médias.
 
Dans la foulée, la représentante des huit sages a appelé les deux camps à faire davantage attention à ce qu'ils disent à l'intérieur comme à l'extérieur de la Cour. Elle leur a également demandé de formuler leur question aux témoins de manière concise et claire. Enfin, elle a demandé de soumettre les documents résumant leurs allégations d'ici le 23 février.
 
De son côté, la commission parlementaire chargée du dossier a demandé aux avocats de l'occupante de la Cheongwadae de faire savoir si elle allait assister ou non à l'audience d'ici mardi prochain. Ces derniers ont répondu qu'ils allaient consulter l'intéressée.