La guerre des nerfs se poursuit entre Park Geun-hye et l’équipe du procureur indépendant Park Young-soo, qui la soupçonne d’être profondément impliquée dans le Choi Gate.
A l’approche de la fin du premier délai d’investigations sur l’affaire, ses enquêteurs se dépêchent maintenant de l’entendre en chair et en os. Les deux parties s’étaient engagées en secret à le faire aujourd’hui à l’origine. Cependant, la Maison bleue a annulé ce rendez-vous, accusant les enquêteurs spéciaux d’en avoir livré à la presse la date et le lieu. Du coup, elle demande de décider d’une nouvelle date.
L’équipe de Park Young-soo conteste cette accusation. Elle jure ne jamais avoir divulgué l’information. Il est donc difficile pour elle d’accepter le renvoi de l’interrogatoire. Mais elle évite d’y réagir plus violemment afin de fixer un nouveau rendez-vous.
Un haut responsable de la présidence de la République a affirmé que Park Geun-hye s’était déjà déclarée plusieurs fois disposée à répondre aux questions des enquêteurs. Si un nouveau compromis est trouvé, son audition sera possible après vendredi.
Les enquêteurs ont jusqu’au 28 février pour achever leurs travaux, s’ils ne demandent pas la prolongation du délai.
Par ailleurs, Choi Soon-sil, la figure clé du scandale, a comparu aujoud’hui spontanément devant le bureau de l’équipe, et ce après qu’elle y a été emmenée de force à deux reprises.