L’équipe du procureur indépendant Park Young-soo poursuit ses enquêtes sur le scandale Choi Soon-sil, qui a entraîné la destitution de Park Geun-hye par le Parlement. Le premier délai pour ses investigations expirera le 28 février.
Mais elle semble le trouver insuffisant pour les boucler. Car ses enquêteurs doivent entendre la chef de l'Etat. Ils doivent aussi décider de demander ou non au tribunal d’émettre un nouveau mandat d’arrêt contre Lee Jae-yong, l’héritier présomptif du groupe Samsung. En plus de cela, ils viennent juste de lancer les enquêtes sur l’ex-premier secrétaire présidentiel aux affaires civiles Woo Byung-woo, soupçonné notamment d’abus d’autorité.
Du coup, l’équipe a annoncé envisager positivement de demander de le prolonger. Selon la loi, ses enquêteurs peuvent disposer encore de jusqu’à 30 jours. Si elle veut le faire, elle doit déposer une demande en ce sens au plus tard trois jours avant l’expiration du délai, jusqu’au 25 février donc. Normalement, cette requête doit être avalisée par la présidente de la République. Mais comme elle est suspendue de ses fonctions, le Premier ministre Hwang Kyo-ahn, qui les assure, doit prendre la décision.
Par ailleurs, les enquêteurs indépendants et la Maison bleue mènent leur dernière concertation sur la date et les modalités de l’audition de Park Geun-hye. Il paraît possible qu’elle soit entendue à la fin de la semaine.