L'équipe du procureur indépendant a tenté ce matin de perquisitionner la Cheongwadae pendant 5 heures, entre 10h et 15h, en vain. En effet, la vingtaine d'investigateurs dépêchés n'a pas pu y entrer. Les responsables de la sécurité de la présidence sud-coréenne ont défendu la porte en invoquant la protection de secrets militaires.
 
En échange, cette dernière a proposé de leur fournir des documents concernés, ce qui a été rejeté. En effet, en octobre dernier, le Parquet a dû s'en contenter lors de sa tentative de descente dans le palais présidentiel.
 
Pour rappel, la présidente de Park Geun-hye est suspendue de ses fonctions depuis près de deux mois suite à l'éclatement du « Choi Gate », un vaste scandale de corruption impliquant sa confidente de 40 ans Choi Soon-sil.
 
Les enquêteurs spéciaux étaient cependant munis d'un mandat délivré par le tribunal compétant. Comme il sera toujours valide d'ici le 28 février, ils ont décidé de renouveler leur tentative. Ils envisagent de demander pour cela la coopération du Premier ministre Hwang Kyo-ahn qui assure l'intérim de la présidence.
 
Pendant ce temps, l'équipe de Park Yong-soo a également perquisitionné la Commission du commerce équitable (FTC) et la Commission des services financiers (FSC). La première conserverait des documents sur la fusion de deux filiales du groupe Samsung que Park Geun-hye aurait soutenue en contrepartie d'environ 18 millions d'euros versés au profit de Choi Soon-sil. La seconde concerne notamment l'intervention de celle-ci dans un projet d’aide publique au développement en Birmanie.