Le procès en destitution de la présidente Park Geun-hye se poursuit. Aujourd’hui sa neuvième audience s’est déroulée à la Cour constitutionnelle. A cette occasion, son président sortant Park Han-chul a souligné que le verdict devrait être rendu avant le 13 mars pour valider ou non la décision du Parlement de destituer la chef de l’Etat. Son mandat expirera le 31 janvier.
 
La date qu’il a choisie n’est pas anodine, puisqu’après son départ, un autre, plutôt une autre juge, Mme Lee Jung-mi, doit quitter son poste ce jour-là à la fin de son mandat de six ans. La Cour ne comptera alors que sept sages. Le numéro un de la plus haute juridiction du pays a ainsi manifesté son inquiétude à l’égard d’un éventuel jugement partial.
 
Par ailleurs, l’ex-ministre de la Culture et des Sports de Park Geun-hye, Yoo Jin-ryong, s’est présenté à l’audience d’aujourd’hui comme témoin. Yoo qui a été renvoyé, semble-t-il, après avoir exprimé son opposition à la liste des artistes antigouvernementaux.
 
Selon lui, la locataire de la Maison bleue n’a pas tenu sa promesse de tolérer les artistes qui la critiquent depuis la nomination de Kim Ki-choon au poste de son secrétaire général.
 
Et c’est bel et bien Park Geun-hye qui a ordonné la rétrogradation à un poste inférieur de deux hauts responsables de la politique sportive du ministère. Ces deux hommes avaient alors insisté sur la nécessité pour les proches de Choi Soon-sil de quitter leur poste à la KEF, la fédération équestre, après un audit sur celle-ci. Un audit demandé par l’ancien premier secrétaire à la culture et à l’éducation Mo Chul-min après que la fille de Choi, la cavalière Jeong Yu-ra, ait échoué à prendre la première position lors d’un tournoi équestre national.