Le procureur indépendant Park Young-soo a désormais jusqu’à fin février pour achever ses enquêtes sur le scandale Choi Soon-sil, qui a entraîné la destitution parlementaire de la présidente Park Geun-hye. Si ce délai est jugé insuffisant, il peut demander de le prolonger de 30 jours. Cela dit, son équipe met les bouchées doubles pour les terminer rapidement.
Ainsi, ses investigations progressent à grand pas et la chef de l’Etat est dorénavant dans la ligne de mire. Les enquêteurs envisagent de l’auditionner au début du mois prochain. Pour cela, ils ont déjà commencé à en coordonner la date avec la Maison bleue. Mais avant cela, ils veulent perquisitionner le siège de la présidence de la République aussitôt après les congés de la fête du Nouvel an lunaire, donc la semaine prochaine, et analyser les documents obtenus là-bas. Ils ont d’ores et déjà achevé un examen du cadre juridique nécessaire pour ces descentes.
Avant la nomination du procureur spécial, le Parquet a tenté de faire de même en octobre, mais en vain. Et en décembre, la commission ad hoc d’enquête parlementaire sur l’affaire a elle aussi cherché à y entrer. Mais la Cheongwadae leur a refusé son accès.
Park Young-soo a annoncé qu’il allait décider de demander ou non de prolonger le délai de ses enquêtes après avoir effectué la perquisition à la Maison bleue et entendu son occupante.