L’équipe du procureur indépendant Park Young-soo poursuit aussi ses enquêtes sur la liste noire des artistes antigouvernementaux de l’administration Park Geun-hye. Hier, elle a demandé au tribunal un mandat d’arrêt cette fois contre les deux figures clés de cette affaire.
Il s’agit de Kim Ki-choon, l’ancien secrétaire général de Park, de 2013 à 2015, et de Cho Yun-seon, son ex-première secrétaire aux affaires politiques, en 2014 et 2015. Ils sont soupçonnés notamment d’avoir abusé de leur poste. Ils ont tous deux été convoqués mardi par les enquêteurs spéciaux comme prévenus et interrogés jusqu’à l’aube le lendemain.
Kim, l’ex-numéro deux de la Maison bleue, aurait orchestré l’établissement de la liste en question et sa gestion. Il aurait aussi ordonné le départ de cinq hauts responsables du ministère de la Culture, qui ont refusé de l’appliquer.
Quant à Cho, qui dirige actuellement ce ministère, elle aurait dirigé le choix des artistes à y inscrire, lorsqu’elle a été conseillère présidentielle. Bien sûr, les deux ont nié les faits. Le tribunal doit décider demain d’émettre ou non le mandat d’arrêt contre eux.