Comme attendu, la troisième audience du procès en destitution de la présidente Park Geun-hye s’est déroulée aujourd’hui à la Cour constitutionnelle. Les trois figures clés du scandale à l’origine de cet impeachment ne s’y sont pas présentés, invoquant la préparation de leur propre procès. Il s’agit de Choi Soon-sil, la confidente de longue date de Park, Ahn Jong-bum, son ex-premier secrétaire à la coordination politique, et Chung Ho-sung, son ancien secrétaire assistant. Ils sont tous placés en détention.
 
La Cour a pris acte de leur absence dans le cadre de la garantie des droits des individus. Elle a toutefois décidé de convoquer de nouveau Choi et Ahn le 16 janvier, Chung le 19 janvier. S’ils ne viennent pas témoigner à la prochaine séance non plus, elle pourra entamer les procédures nécessaires pour les amener de force.
 
La plus haute juridiction du pays a également décidé aujourd’hui d’entendre le 17 janvier trois autres hommes comme témoins. Il s’agit de Yoo Jin-ryong, un ancien ministre de la Culture et des Sports, Lee Seung-chul, le vice-président de la FKI, qui avait levé les fonds auprès de conglomérats pour les deux fondations MI-R et K-Sports contrôlées par Choi Soon-sil, ainsi que Koh Young-tae, un ex-proche de Choi devenu désormais ennemi après avoir témoigné contre elle.
 
Par ailleurs, comme la Cour l’avait demandé le 22 décembre, les avocats de la défense de l’occupante de la Maison bleue lui ont soumis aujourd’hui un compte-rendu sur son emploi du temps heure par heure du 16 avril 2014, le jour du naufrage du ferry Sewol. Un rapport jugé cependant insuffisant par ses sages. Les avocats doivent en présenter un nouveau plus tard.