Depuis le 8 janvier 1992, les anciennes « wianbus » sud-coréennes se réunissent chaque mercredi devant l’ambassade du Japon à Séoul afin de demander à Tokyo de présenter des excuses officielles pour la brutalité de l’armée impériale nippone. Cette année, cela fait donc 25 ans que ces ex-femmes de réconfort ont lancé cette manifestation hebdomadaire.
Hier aussi pour leur premier rassemblement de l’année, elles s’y sont retrouvées avec le « Conseil coréen pour les femmes mobilisées pour l’esclavage sexuel militaire par le Japon » qui les défend. Il s’agissait de leur 1 264e réunion.
A cette occasion, le Conseil a réitéré son appel à l’abandon de l’accord sur ces victimes de l’esclavage sexuel, signé en décembre 2015 entre les gouvernements sud-coréen et japonais. Il leur a reproché de l’avoir conclu sans avoir sérieusement écouté les avis des survivantes et de leurs familles.