C’est aujourd’hui que la deuxième audience du procès en destitution de la présidente Park Geun-hye s’ouvre à la Cour constitutionnelle. La première, qui a eu lieu mardi, n’a duré que neuf minutes, l’intéressée ayant refusé d’y témoigner. Mais à partir de la deuxième audience, les avocats de sa défense peuvent commencer à plaider pour elle-même en son absence.
A l’origine, deux des trois anciens secrétaires proches des proches de la chef de l’Etat, Lee Jae-man et Ahn Bong-geun, devaient s’y présenter comme témoins. Mais il paraît possible qu’ils ne comparaissent pas. Ils restent injoignables. Selon le code de procédure pénale, la justice ne peut pas convoquer de force un témoin auquel une demande écrite de comparution n’est pas transmise.
Deux autres témoins, il s’agit d’employés de la Maison présidentielle Yoon Jeon-chu et Lee Young-sun, devront, quant à eux, se présenter aujourd’hui.
Avant d’interroger tous les témoins, la commission de destitution de l’Assemblée nationale, qui a voté la motion le 9 décembre, et la défense de l’occupante de la Cheongwadae s’y préparent de plus belle.