Après trois audiences préparatoires, la Cour constitutionnelle ouvre aujourd’hui une première audience officielle du procès en destitution contre la présidente de la République. Un impeachment voté par le Parlement le 9 décembre.
 
Il s’agit d’une première plaidoirie. Cela dit, Park Geun-hye a décidé de ne pas témoigner devant elle. Le procès digne de ce nom ne se déroulera donc pas. Selon la loi sur la plus haute juridiction du pays, celle-ci peut demander à la partie intéressée de se présenter à la deuxième audience si elle est absente à la première. Si elle refuse cette demande, le procès se déroule comme prévu. C’est la raison pour laquelle la Cour aurait décidé d’ouvrir la deuxième audience jeudi, à peine deux jours après la première.
 
Elle a 180 jours après le vote de la destitution pour la valider ou non. Mais il paraît possible qu’elle rende son verdict avant ce délai, comme on peut le ressentir dans un discours de vœux du Nouvel an de son président. Park Han-chul a laissé entendre hier qu’il ferait en sorte que le procès se déroule rapidement, comme le souhaitent les sud-Coréens.