Autre personnalité dans le viseur de l’équipe du procureur spécial. Il s’agit cette fois-ci de l’actuel ambassadeur sud-coréen à Paris Mo Chul-min. Elle projette aussi de l’interroger et lui a demandé de se présenter devant elle. Elle a formulé cette demande par l’intermédiaire du ministère des Affaires étrangères.
Les enquêteurs le soupçonnent d’avoir joué un rôle clé dans la transmission au ministère de la Culture d’une liste noire des artistes anti-gouvernementaux, lorsqu’il était premier secrétaire à l’éducation et à la culture de la Cheongwadae. Cette liste aurait été établie en 2014 par le bureau du premier secrétaire présidentiel à la coordination politique sur ordre de Kim Ki-choon, le secrétaire général de l’époque de Park Geun-hye.
Mo a affirmé que cela s’était passé après le départ de son poste à la Maison bleue. Mais l’équipe du procureur indépendant aurait obtenu des témoignages prouvant le contraire.