La semaine dernière, la Cour constitutionnelle avait demandé au Parquet ainsi qu’à l’équipe du procureur indépendant de lui transmettre les documents d’investigation sur l’affaire Choi Soon-sil, le nom de la confidente intime de la présidente de la République. Puisque Park Geun-hye est de facto inculpée comme complice de Choi par le ministère public. La plus haute juridiction du pays est chargée de juger la validité de la destitution de Park votée il y a deux semaines à l’Assemblée nationale.
Cependant, les avocats de la locataire de la Maison bleue ont aussitôt objecté cette demande, la qualifiant de violation de l’article 32 du code de la Constitution. Et objection rejetée avant-hier, au cours de la première audition préparatoire.
Par la suite, le Parquet a annoncé qu’il allait désormais discuter avec les sages pour décider de quels documents précis il leur fournirait ainsi que de la manière dont il allait procéder à cette opération. Les procureurs ont mené des enquêtes sur ce scandale entre fin octobre et mi-décembre avant de passer le relais à l’équipe du procureur spécial.
De son côté, cette dernière, qui a officiellement lancé ses investigations mercredi, a décliné la demande de la Cour. Selon les juristes, c’est notamment parce que le ministère public, détenteur des documents originaux en question, a seul l’habileté de les transmettre à un autre.