Une guerre des nerfs est engagée entre le Parlement et la Maison présidentielle avant le procès en destitution de Park Geun-hye.
La défense de celle-ci a soumis vendredi dernier son argumentation à la Cour constitutionnelle qui doit trancher sur sa destitution votée le 9 décembre par l’Assemblée nationale. Et la commission parlementaire en charge du dossier en a rendu public hier le contenu. Cela a suscité la colère des représentants juridiques de l’intéressée. Du coup, ceux-ci ont demandé à la plus haute juridiction d’interdire sa diffusion en vertu de l’article 47 de la loi sur la procédure pénale.
Pour eux, révéler les documents avant même l’ouverture du procès risque de porter atteinte au principe de son impartialité.
La réaction de l’opposition ne s’est pas fait attendre. Le Parti du peuple, sa deuxième force, a réfuté cette affirmation. Il a alors invoqué que la destitution de la présidente concernait directement l’Etat et le peuple, tous les documents relatifs doivent donc être rendus publics.
La présidence s’est également opposée à la présentation par le Parquet de ses procès-verbaux de l'enquête sur le scandale Choi Soon-sil. Mais les neuf sages de la Cour n’ont pas encore décidé de la réponse à donner.