L'équipe d'investigation dirigée par le procureur indépendant Park Young-soo sur le scandale Choi Soon-sil, a convoqué, hier, le directeur des relations extérieures de Samsung Electronics dans un lieu tiers, et non pas son bureau. Ce serait dans le cadre des enquêtes qu'elle menait sur le soutien financier présumé illégal du groupe à Choi et sa fille.
Concernant l'éventuelle perquisition de la Cheongwadae, l'adjoint du procureur spécial a fait savoir lors d’un briefing que le mandat pourrait viser spécifiquement les sites non liés aux secrets militaires, comme le bureau de la sécurité ou la salle de soins.
Entre temps, le 1er procès de Choi Soon-sil s'est tenu cet après-midi. Celle que l’on surnomme la « Raspoutine de la présidente » y a assisté, même si sa présence n’était pas obligatoire à cette séance préparatoire qui définit le choix des témoins, des preuves et des points de litiges. Elle a réfuté toutes les accusations contre elle. Elle a également refusé le procès par le jury de citoyens. Son avocat a demandé une expertise pour savoir si la tablette, la principale preuve pour le Parquet, appartient bel et bien à Choi Soon-sil.
Contrairement à celle-ci, l'ancien premier secrétaire à l’économie de la présidence Ahn Jong-bum et l'ex-secrétaire présidentiel Chung Ho-sung n'ont pas comparu devant le tribunal. L'avocat du premier a souligné que son client n'avait fait que transmettre l'ordre de Park Geun-hye à la Fédération des industries coréennes (FKI), pour la collecte de fonds destinés aux fondations controversées. En revanche, celui du dernier a reconnu plus ou moins la fuite des documents confidentiels.