La Cour constitutionnelle a tenu aujourd'hui sa première assemblée générale afin d'examiner la motion de destitution de la présidente Park Geun-hye adoptée vendredi dernier par le Parlement. Huit des neuf juges de la Cour y ont participé.
La réunion d'aujourd'hui avait pour but de fixer le calendrier et les modalités liés à l'examen de cette motion, à l'analyse des preuves et à la préparation du verdict. Les juges ont décidé de mettre en œuvre un processus supplémentaire de préparation, en dehors et avant la plaidoirie. Et ce, pour un examen rapide et efficace du texte concerné.
En effet, la motion contient 17 causes d'impeachment à étudier. Il serait donc difficile pour la plus haute juridiction de rendre son verdict au début de l'année prochaine, autrement dit avant la fin du mandat du président de la cour Park Han-chul.
Une cellule spéciale, rassemblant une vingtaine de juges de cette cour, sera créée. Cette dernière va en nommer deux ou trois supplémentaires, chargés de mener des investigations auprès des témoins et d'examiner les preuves. Par ailleurs, la Cour constitutionnelle a demandé l'avis du Parlement et du ministère de la Justice, qu'elle considère comme parties prenantes de cette affaire.
Park Geun-hye doit déposer sa réponse à la motion de destitution au plus tard le 16 décembre. Elle est à la recherche de juges ou de chercheurs qui officiaient dans cette cour, afin de former son équipe de défense.