L’édition 2014 du festival de la bande dessinée d’Angoulême a ouvert ses portes hier. Elle présente cette année une exposition consacrée aux femmes de réconfort.
Intitulée « Fleurs qui ne se fanent pas », cette exposition collective présente des œuvres de dix-neuf auteurs sud-coréens.
Son organisateur sud-coréen a voulu inviter les victimes de l’esclavage sexuel de l’armée japonaise pendant la Seconde guerre mondiale encore en vie mais y a renoncé à cause de leur état de santé.
A l’occasion du 100e anniversaire de la Grande Guerre, le festival propose de nombreuses BD condamnant la guerre et la violence sexuelle contre les femmes.
Par ailleurs, plusieurs événements organisés par le gouvernement sud-coréen dans le but de promouvoir cette exposition ont été annulés. Cho Yoon-sun, la ministre de la Femme a reconnu que le Japon et les organisateurs du festival ont fait pression en ce sens.