A l’annonce de la réforme fiscale sur la fiscalisation des revenus des religieux, la majeure partie du monde religieux s’y est déclaré favorable en affichant sa volonté d’assumer son nouveau devoir.
Mais certains accusent le gouvernement de ne pas avoir suffisamment préparé son projet, notamment sans prendre en considération les particularités de chaque religion.
Un responsable de l’ordre bouddhique Joggye a déclaré que remplir l’obligation de payer les impôts était depuis toujours la position officielle de l’ordre qui se mettrait aux préparatifs pour répondre à la nouvelle exigence gouvernementale.
Mais il a qualifié l’annonce du gouvernement de subite et de hâtive alors que cette question le préoccupait depuis longtemps.
De son côté, la NCCK, une association protestante, va dans le même sens : elle se dit favorable à la décision du gouvernement qui intervient tout de même tardivement, mais il n’oublie pas de pointer du doigt le manque de préparatifs et l’attitude des pouvoirs publics.
La conférence épiscopale de Corée a expliqué pour sa part qu’elle a déjà décidé de payer les impôts en 1994 et était restée fidèle à son principe depuis.