La commission parlementaire sur les médias audiovisuels a voté hier soir le projet de loi baptisé « Media Rep » qui réglemente la vente des espaces publicitaires de télévision.
Approuvé le 1er janvier par la sous-commission parlementaire chargée de son examen, ce projet de loi oblige trois des quatre chaînes hertziennes sud-coréennes à recourir à des agences de communication externes et accorde trois ans de délai aux quatre nouvelles chaînes câblées généralistes.
Il exige également de KBS, EBS, MBC d’employer des régies publicitaires publiques et de ne pas posséder plus de 40 % des actions d’une agence de communication privée.
La commission a également voté pour la constitution d’une sous-commission qui travaillera « pour le renforcement de la vocation du service public ». Cette dernière tranchera d’ici fin février la question de l’augmentation de la redevance pour la télévision et débattra l’amélioration de la structure de la KBS ou la constitution d’une entité qui évaluera le montant de la redevance.
Le Parti démocrate unifié, le premier parti d’opposition nouvellement créé, s’y oppose pourtant en accusant le GPN, le parti au pouvoir, de relier deux dossiers totalement distincts.
Le projet de loi « Media Rep » a subi de nombreux aléas depuis son élaboration en novembre 2008, lorsque le Conseil constitutionnel a jugé le monopole de la KOBACO, l’unique régie publicitaire TV et radio de Corée du Sud, non conforme à la Constitution.
Dans le meilleur des cas, le projet de loi « Media Rep » sera voté à l’Assemblée nationale la semaine prochaine.