De plus en plus nombreux sont les étrangers qui souhaitent apprendre le coréen. L’engouement pour cette langue provient, au moins en partie, du succès de la culture populaire sud-coréenne, ou « hallyu », qui ne cesse de prendre de l'ampleur.
Dans ce contexte, le ministre sud-coréen de la Culture envisage d’établir cette année dix nouveaux centres de coréen dans le monde, dont un en France. Ces établissements s’appellent les « Sejong Hakdang ». Le roi Sejong, de la dynastie Joseon (1392-1910), n'est autre que l'inventeur du hangeul, l’alphabet coréen. Quant au mot « hakdang », il signifie tout simplement « école ».
Le premier « Sejong Hakdang » de France verra le jour au sein de l’université de Marne-la-Vallée, à l’est de Paris. Il essayera d’utiliser des contenus culturels populaires, tels que des films, des séries et des chansons.
Un manuel coréen qui sera utilisé dans ces établissements sera disponible à partir de septembre prochain.
Par ailleurs, le gouvernement inaugurera cinq autres écoles dans cinq pays d’Asie : le Vietnam, le Népal, le Bangladesh, l’Ouzbékistan et le Cambodge . En effet, environ 40 000 travailleurs étrangers de 15 nations dont la Mongolie et le Sri Lanka viennent chaque année au pays du Matin clair pour y trouver un emploi.
Actuellement, Séoul dispose de 28 centres de coréen dans 16 pays dont les Etats-Unis, le Japon et la Russie.