Les recherches sur les cellules souches d’embryons humains pourront maintenant reprendre, pour la première fois depuis l’affaire Hwang Woo-suk. Hwang, le scientifique sud-coréen qui avait un temps été considéré comme un pionnier du clonage humain, avant qu’on ne découvre, fin 2005, qu’il avait falsifié ses travaux.

Après avoir remis à deux reprises sa décision d’approuver ou pas la demande d’autorisation de reprise de telles recherches, déposée par l’hôpital Cha à Séoul, le comité national de bioéthique a finalement autorisé aujourd’hui le plan de recherches. Une autorisation avec cependant quelques conditions. Il s’agit notamment de modifier le titre des recherches et leur objectif et de réduire, de 1 000 à 800, le nombre des ovules qui seront utilisées pour les recherches. Le comité a également demandé à cet hôpital d’obtenir la permission avant de les utiliser.

L’équipe de recherches de l’hôpital Cha qui a déposé la demande mènera donc des recherches pendant les trois prochaines années, des recherches utilisant un processus dit de Hwang Woo-suk, appelé «le transfert nucléaire de cellules somatiques ».