Décidément, le gouvernement sud-coréen a remis à nouveau à plus tard sa décision d’approuver ou pas la demande d’autorisation de nouvelles recherches sur les cellules souches d’embryons humains. Des recherches qui restent interrompues depuis l’affaire Hwang Woo-suk, le chercheur sud-coréen, qui avait un temps été considéré comme un pionnier du clonage humain, avant que l’on ne découvre, fin 2005, qu’il avait falsifié ses travaux.

Le ministère de la Santé, chargé du dossier, devait autoriser initialement vendredi la demande de lancement de nouvelles recherches, déposée par le docteur Chung Hyong-min de l’hôpital Cha à Séoul. Mais il a remis à plus tard la convocation de la réunion du comité national de bioéthique, qui doit arrêter sa décision là-dessus. Plusieurs des membres de ce comité ont demandé plus de temps pour étudier plus en détails le plan de recherches. Ce n’est pas la première fois que le ministère remet sa décision. La dernière fois, c’était en février.