Sport
Le lobbying des sud-Coréens et des Russes inquiète le CIO
Write: 2007-07-04 19:00:35 / Update: 0000-00-00 00:00:00
Il ne reste plus que quelques heures de suspens avant de savoir si la ville sud-coréenne de Pyeongchang organisera les Jeux olympiques d’hiver 2014, ou si ce sera l’une de ses rivales, la russe Sotchi et l’autrichienne Salzburg, qui l’emporteront. En tout cas, les trois pays, et leurs leaders respectifs, dont le président sud-coréen Roh Moo-hyun, se livrent à une opération de lobbying intensif au Guatemala, où le CIO, le Comité international olympique, rendra son verdict demain, heure de Séoul.
Et justement, certains membres du CIO trouvent que ça commence à bien faire, et qu’en matière de lobbying, les sud-Coréens et les Russes, en particulier, en font vraiment un peu beaucoup.
Il faut dire qu’on estime que la Corée du Sud et la Russie ont dépensé chacune plus de 40 millions de dollars pour promouvoir la candidature de leur ville respective. Et on s’inquiète en particulier de l’influence trop importante qu’auraient les grands groupes de chaque pays. Côté sud-coréen, c’est le groupe Samsung Electronics, l’un des principaux sponsors des Jeux olympiques, qui suscite certaines inquiétudes. Et côté russe, c’est le géant gazier et pétrolier Gazprom. Gazprom qui appartient d’ailleurs à l’Etat russe.
A tel point que l’un des principaux responsables du CIO, Gerhard Heiberg, dit maintenant qu’il faudrait penser à changer les règles pour la prochaine fois, pour que tout ne se décide pas seulement à coup de millions de dollars.
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