Du nouveau dans l’affaire Hwang Woo-suk. Ce serait l’ancien assistant de ce pionnier du clonage déchu qui aurait, seul, manipulé les résultats du travail sur des cellules souches paru en 2005 dans le magazine américain Science.
C’est une conclusion provisoire rendue publique aujourd’hui par le parquet, qui enquête sur cette escroquerie scientifique. Selon les enquêteurs, Kim Sun-jong a reconnu avoir falsifié les lignées de cellules souches 2 et 3 à partir des ovocytes de l’hôpital MizMedi. Par conséquent, Hwang Woo-suk n’était pas au courant de ces actes frauduleux jusqu’à ce que ses recherches aient été dénoncées comme fausses, en octobre de l’année dernière.
Pourtant, les enquêteurs continueront leur travail pour savoir si Hwang Woo-suk a détourné ou non des fonds privés et publics consacrés à ses études sur les cellules souches embryonnaires humaines. En cas de détournement de cette assistance financière, il n’échappera pas à des sanctions.
En décembre dernier, le biologiste discrédité avait demandé au parquet de mener des investigations, affirmant qu’il avait été trompé par des membres de son équipe. Il a toujours insisté sur le fait qu’il était de bonne foi en croyant avoir créé des cellules souches « sur mesure ».