Enquête judiciaire sur l’affaire Hwang Woo-suk. Le professeur Gerald Schatten de l’université américaine de Pittsburgh a finalement accepté de répondre par email aux interrogations du parquet sud-coréen. Il en a fait part dans un courrier électronique adressé à son avocat. Selon une source émanant du parquet, le scientifique américain a précisé qu’il serait difficile pour lui de venir à Séoul, mais qu’il répondrait sincèrement aux questions par email. Le parquet lui a déjà envoyé hier par email une liste de 136 questions. Il s’agit de savoir en particulier s’il a vraiment insisté ou non pour publier les travaux, même après avoir appris que certaines cellules souches avaient été contaminées. Le parquet voudrait aussi savoir avec plus de précision pourquoi il a décidé de ne plus travailler avec Hwang Woo-suk.

Les enquêteurs pensent pouvoir recevoir la semaine prochaine les réponses du chercheur américain. Si c’est le cas, ils examineront la véracité de ses réponses en entendant aussi Hwang Woo-suk et un autre jeune chercheur, Kim Sun-jong, la semaine prochaine.

Le mois dernier, le comité d’enquête de l’Université nationale de Séoul avait voulu interroger Gerald Schatten par le biais d’une vidéoconférence sur Internet, avant de rendre publics les résultats finaux de ses enquêtes. Mais cela n’a pu avoir lieu. Le comité de l’UNS n’a donc pu savoir dans quelle mesure il était impliqué dans la rédaction des travaux.