Suite de l’affaire Hwang Woo-suk. Le comité d’enquête de l’Université nationale de Séoul accélère ses investigations. Celles-ci se focalisent sur la possession ou non d’une technologie capable de produire des cellules souches « sur-mesure » par le pionnier du clonage, accusé aujourd’hui d’avoir falsifié les résultats de ses recherches.

Le comité en question a révélé hier que les analyses d’ADN des cellules souches étudiées dans les articles parus en 2004 et 2005 dans le journal Science prendraient 2 à 3 jours supplémentaires. Il prévoit aussi que les résultats définitifs pourraient être rendus publics aux alentours du 10 janvier prochain.

Par ailleurs, les enquêteurs de l’Université nationale de Séoul ont entendu hier Kwon Tae-ki. Ce professeur de médecine vétérinaire de l’UNS est l’un des co-signataires de la thèse de Hwang Woo-suk publiée cette année dans Science. Il était question de savoir s’il était impliqué dans une substitution des cellules souches dont le professeur Hwang l’accuse.

D’autre part, la commission parlementaire du budget a décidé de réduire 7 milliards de wons initialement consacrés aux recherches de Hwang Woo-suk. 4 milliards de wons étaient, à la demande du ministère de la Santé et du Bien-être, destinés au financement, l’année prochaine, du premier centre mondial de cellules souches inauguré à la mi-octobre au sein de l’UNS. Le montant restant devait être attribué aux projets menés par le meilleur scientifique du pays. Or c’est Hwang Woo-suk qui avait été désigné comme tel par le ministère des Sciences et des Technologies.