Réaction de Science. Le magazine scientifique américain vient de déclarer qu’il pourrait enlever l’article incriminé si leurs auteurs ne prenaient pas des mesures rapides pour le faire. Le magazine a cependant dit qu’il laissait jusqu’au 30 décembre au professeur Hwang ainsi qu’aux autres signataires le soin de lancer la procédure. Cette annonce intervient après que l’université de Séoul a révélé, vendredi, que le chercheur sud-coréen avait fabriqué une partie de ses résultats.

« Nous leur avons demandé de nous répondre avant le 30 décembre » a déclaré Monica Bradford, la directrice exécutive du magazine, lors d’un entretien avec un journaliste de l’agence de presse coréenne Yonhap. Mais « si une réponse ne nous est pas fournie avant le 30 décembre par les auteurs ou par l’enquête conduite par l’université de Séoul, nous agirons en publiant un éditorial de rétractation ».

Dans la plupart des cas, une rétractation se fait pour l’article en entier. La directrice a cependant révélé ne pas savoir si tout l’article serait retiré mais suppose que « c’est ce qui allait se produire ». Ajoutant qu’ « étant donné les nombreuses interrogations, il était difficile pour les gens d’avoir confiance en aucun des paragraphes ».

Je vous rappelle que le chercheur coréen et son ex-collaborateur américain de l’université de Pittsburgh, Geradl Shatten, avaient déjà demandé le mois dernier au magazine scientifique de retirer l’article incriminé mais ce dernier leur avait répondu alors que cela n’était possible que si tous les auteurs donnent leur consentement.