On commence avec l’affaire Hwang Woo-suk. Le comité d’enquête de l’Université nationale de Séoul poursuit son travail sur les recherches du scientifique sud-coréen. Il a annoncé aujourd’hui avoir demandé l’examen ADN des cellules souches que l’équipe du professeur Hwang avait affirmé avoir conservé par congélation, puis réactivé pour les besoins de l’enquête. Cet examen a été confié à trois établissements extérieurs à l’université. Il a pour objectif de savoir notamment si l’équipe de Hwang a bien créé ou non les fameuses cellules souches. Il faut à peine une demi-journée pour pratiquer cet examen. Mais il faut beaucoup plus de temps pour comparer les résultats avec l’ADN des donneurs et pour analyser tous les résultats obtenus. Le comité doit faire connaître demain le résultat de ses premiers travaux. Mais il ne fera pas état des conclusions de l’examen ADN.
Le comité a aussi interrogé la professeur Ahn Cu-rie, médecin traitant et porte-parole de Hwang Woo-suk. Le comité continue évidemment d’interroger celui-ci.
D’autre part, le professeur Moon Shin-yong de l’Université nationale de Séoul, l’un des cosignataires des recherches de Hwang a quant à lui demandé au comité d’étendre ses enquêtes à l’article de Hwang paru en février 2004 dans la revue « Science ». Moon Shin-yong a lui aussi été interrogé hier par le comité. Celui-ci n’a donc plus qu’à interroger Kim Sun-jong, un des jeunes collaborateurs de Hwang. Il travaille actuellement avec l’équipe du professeur Gerald Schatten, à l’université américaine de Pittsburgh. Il devait retourner à Séoul aujourd’hui. Mais son retour a été reporté à après ce samedi.