Science a demandé au professeur Hwang Woo-suk ainsi qu’à son ancien collaborateur Gerald Schatten de lui fournir des explications sur l’ADN des cellules souches. C’est ce que l’on apprend aujourd’hui d’un communiqué de presse. La revue scientifique américaine mène actuellement une enquête pour éclaircir cette affaire et songe à publier ses résultats dès l’obtention de nouvelles informations.

A ce propos, l’un des membres de l’équipe sud-coréenne s’est exprimé. Selon le professeur Kang Sung-geun de l’Université Nationale de Séoul, l’équipe a pour l’instant aucun projet de publier d’autres bases de données pour faire preuve de l’authenticité de ses travaux. Ce sont les résultats des prochaines recherches qui la soutiendront.

Dans ce chaos, bien que le porte-parole de l’université de Pittsburgh a démenti que deux anciens chercheurs de l’équipe de Hwang Woo-suk cherchaient à s’installer aux Etats-Unis, des inquiétudes sur de possibles fuites concernant la technologie du clonage à l’étranger planent toujours sur le milieu scientifique coréen. Des craintes qui se sont amplifiées après l’apparition de rumeurs concernant l’ouverture d’une banque mondiale de cellules souche et l’embauche de deux ou trois spécialistes de cellules souches sud-coréens par une université californienne.

Quant à l’état de santé du professeur Hwang Woo-suk qui est hospitalisé depuis mercredi dernier, il ne s’est pas du tout amélioré. Comme nous vous l’avons rapporté hier, le chercheur ne peut toujours pas manger et souffre d’une grave dépression. Selon ses médecins, l'hospitalisation risque de se prolonger.